Difficultés Société Sécurité
Les forces armées françaises vont se retirer du Niger, après avoir déjà quitté le Burkina, le Mali et la Centrafrique.
La France a pris la décision de rapatrier ses soldats du Niger, et ce n'est pas la première fois qu'elle rappelle ses troupes de ses anciennes colonies, à savoir le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, en 2022 et 2023.
La France a décidé de rappeler ses troupes du Niger et avait déjà fait de même avec ses soldats présents dans trois autres anciennes colonies, à savoir le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, en 2022 et 2023.
La France, qui prévoit de rapatrier ses militaires du Niger, a déjà été contrainte de rappeler ses forces en 2022 et 2023 de trois autres pays anciennement colonisés, à savoir le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso.
Après une confrontation de deux mois avec le gouvernement militaire du Niger, le président français Emmanuel Macron a déclaré dimanche soir que les 1 500 militaires français stationnés au Niger se retireront "d'ici la fin de l'année". Avant le coup d'État du 26 juillet, le Niger était l'un des derniers alliés de Paris au Sahel.
Les responsables militaires à Niamey ont salué "un nouveau progrès vers l'indépendance du Niger".
Selon Lecornu, le coup d'État au Niger affaiblit la lutte contre le terrorisme.
Après avoir été considérés comme des "sauveurs" dans la lutte contre les groupes jihadistes, les soldats français ont terminé leur retrait du Mali le 15 août 2022, plus de neuf ans après leur arrivée dans le pays.
Le 17 février, Emmanuel Macron a donné l'ordre de retirer les troupes françaises du Mali en raison de la détérioration des relations avec la junte militaire et de l'hostilité croissante du public malien. A ce moment-là, environ 2 400 soldats français étaient présents dans le pays.
Depuis le coup d'État contre le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, les colonels qui gouvernent Bamako ont cherché le soutien de la Russie. Selon de nombreuses sources, ils ont même fait appel aux services du groupe paramilitaire russe Wagner.
Après l'opération Serval, qui a commencé en janvier 2013 pour combattre les groupes jihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays et menaçaient d'avancer vers le sud, l'opération Barkhane a été lancée en août 2014. Cette nouvelle opération avait pour objectif de lutter contre les jihadistes répartis dans les pays de la région sahélo-saharienne.
En novembre 2022, il a été confirmé que la France mettrait officiellement fin à l'opération Barkhane.
Après le départ du Mali, les 47 soldats français restants en Centrafrique ont quitté l'aéroport de Bangui le 15 décembre 2022. La majorité des 130 soldats qui formaient le contingent étaient déjà partis du pays les semaines précédentes.
En juin 2021, Paris a pris la décision de se retirer en raison de la montée en puissance de Wagner dans ce pays en conflit civil depuis 2013.
Le bitcoin est désormais une monnaie légale en Centrafrique, avec l'influence russe en toile de fond.
La France estime que Bangui est impliqué dans une campagne anti-française orchestrée par la Russie. Elle affirme que les paramilitaires russes commettent des actes répréhensibles contre les civils et ont mis en place un système de pillage des ressources de la Centrafrique.
En 2013, la nation qui avait autrefois été une puissance coloniale a envoyé plus de mille soldats en Centrafrique dans le but de mettre fin aux violences intercommunautaires. Cette intervention, nommée opération Sangaris et approuvée par les Nations Unies, a duré jusqu'en 2016 et a compté jusqu'à 1 600 hommes.
En janvier 2023, le gouvernement du Burkina Faso a officiellement demandé aux troupes françaises de quitter le pays dans un délai d'un mois. Cette demande fait suite à la dénonciation d'un accord signé en décembre 2018 qui régissait la présence des forces armées françaises au Burkina Faso.
En février, le groupe de près de 400 forces spéciales françaises, connu sous le nom de force Sabre, a quitté la région en emportant leurs affaires.
Depuis le coup d'Etat de septembre 2022, Ouagadougou a également cherché à se rapprocher de la Russie.
La France maintient encore des bases militaires dans certains pays africains, ce qui la distingue des autres anciennes puissances coloniales. Ces bases se trouvent au Tchad (1 000 personnes), en Côte d'Ivoire (900), au Sénégal (400) et au Gabon (400), ainsi qu'à Djibouti (1 500), qui a également une orientation vers l'océan Indien.
(selon l'Agence France
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