Obstacles dans le monde des affaires
Les chefs d'entreprise sont confrontés à une forte baisse de moral, et la situation ne devrait pas s'améliorer.
En se basant sur le sondage mensuel OpinonWay – Challenges – Grant Thornton, il a été constaté que moins de 50% des dirigeants d'entreprises sont optimistes. Bien que cela ne constitue pas un effondrement, il est prévu que la fin de l'année sera très agitée voire tumultueuse.
L'événement mondial a causé une surprise. En conséquence, le moral des dirigeants d'entreprise est en baisse, d'après l'enquête mensuelle OpinonWay-Challenges-Grant Thorton.
La confiance des dirigeants d'entreprises envers l'économie française a subi une baisse soudaine. Selon le dernier sondage mensuel OpinonWay réalisé pour Challenges et Grant Thornton, elle est passée de 58 à 43%. La confiance dans l'économie mondiale a également chuté à 38% (contre 58% précédemment).
Selon Robert Dambo, qui occupe le poste de président chez Grant Thornton, une entreprise spécialisée dans l'audit et le conseil, il n'y a pas eu d'effondrement, mais il souligne que les conséquences de la situation géopolitique auront un impact important. En effet, l'enquête a été menée auprès de 220 dirigeants d'entreprises entre le 19 septembre et le 6 octobre, juste avant l'attaque du Hamas sur Israël.
Décrypter le conflit entre le Hamas et Israël: une lecture essentielle
Selon les spécialistes d'OpinionWay, la confiance des chefs d'entreprise a connu une chute de 15 points, ce qui est la plus importante depuis le début du conflit en Ukraine. Ils anticipent également une période mouvementée en fin d'année.
Les chefs d'entreprise ont perdu brusquement confiance en l'économie française. Selon la dernière enquête mensuelle OpinonWay réalisée pour Challenges et Grant Thornton, leur niveau de confiance est passé de 58% à 43%. La confiance dans l'économie mondiale a également chuté à 38% (contre 58% précédemment).
Robert Dambo, qui occupe le poste de président chez Grant Thornton (une entreprise spécialisée dans l'audit et le conseil), affirme qu'il ne s'agit pas d'un effondrement, mais il met en garde contre les conséquences de la situation géopolitique qui auront un impact significatif. Cette mise en garde est basée sur une enquête menée auprès de 220 dirigeants d'entreprises entre le 19 septembre et le 6 octobre, juste avant l'attaque du Hamas sur Israël.
Il est également important de comprendre les fondements du conflit entre le Hamas et Israël.
Selon les spécialistes d'OpinionWay, la chute de 15 points de la confiance des chefs d'entreprise est "la plus importante depuis le début du conflit en Ukraine". Ils prévoient également une fin d'année agitée.
Selon Robert Dambo, il était déjà évident que la situation se détériorait, indépendamment de ce qui se passait au Proche-Orient. Le rapport de l'Institut OpinionWay souligne également qu'il y avait de nombreux sujets internationaux préoccupants, tels que la perte de leadership diplomatique, politique et militaire de la France dans plusieurs pays d'Afrique, la récession en Allemagne et le ralentissement économique de la Chine.
Des préoccupations financières
Parmi ces facteurs qui suscitent de l'incertitude, il y a l'instabilité fiscale due au conflit entre les chefs d'entreprise et le gouvernement concernant la diminution des impôts de production. Alors que le déficit public persiste et que la politique du "quoi qu'il en coûte" touche à sa fin, les chefs d'entreprise redoutent d'éventuelles mauvaises surprises. Selon Robert Dambo, qui est en contact avec de nombreuses directions d'entreprises de taille intermédiaire (ETI), l'évolution du projet de loi de finances pour 2024 sera examinée attentivement par les entrepreneurs.
Le nombre de faillites a augmenté, signalant une situation peu favorable pour le monde des affaires, même avant les bouleversements géopolitiques et l'intervention du Covid-19 avec ses aides d'urgence. Selon les chiffres fournis par le cabinet Altares, 41 000 entreprises ont engagé des procédures judiciaires au cours des neuf derniers mois, le chiffre le plus élevé depuis 2018 (voir l'article ci-dessous pour plus d'informations).
De plus en plus de petites et moyennes entreprises (PME) et d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont confrontées à des difficultés financières, ce qui rappelle la crise financière.
Des motifs d'espoir
Malgré un environnement peu encourageant, voire hostile, deux nouvelles encourageantes démontrent toutefois la résilience de nos entreprises. Tout d'abord, la confiance des entrepreneurs envers leur propre entreprise reste élevée, atteignant toujours les 80%, même si elle a connu une baisse de 8 points en un mois. Ce taux est légèrement supérieur à celui enregistré en octobre 2022 (79%). De plus, les intentions d'embauches demeurent solides. Comme en septembre, une entreprise sur 5 prévoit d'embaucher dans les 6 prochains mois, un taux plus élevé qu'il y a un an (17%).
Il est important de souligner que le pourcentage d'entreprises qui prévoient de réduire leurs effectifs passe de 2% à 4% en octobre. Bien que cela ne soit pas très significatif, cela mérite d'être mentionné.
Entreprises de petite et moyenne taille
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