Défis en milieu professionnel.
Kyndryl ajuste sa gamme de services en mettant l'accent sur la cybersécurité et l'intelligence artificielle. Cette entreprise cherche à rééquilibrer son logiciel pour offrir des solutions plus adaptées aux besoins actuels.
Après avoir obtenu son indépendance, la division précédemment liée à IBM a pour objectif d'atteindre la rentabilité d'ici 2025. Cette entreprise renforce sa présence en établissant des partenariats avec des géants tels que Microsoft, Google et Amazon. Kyndryl cherche à se diversifier et mise sur l'innovation en lançant sa plateforme alimentée par l'intelligence artificielle, Kyndryl Bridge.
En novembre 2021, Kyndryl fait son entrée à la Bourse de New York. Malgré des débuts difficiles, l'entreprise compte 4 400 clients issus de l'ancienne entreprise IBM, mais tous ne sont pas rentables.
Au début du mois de novembre, Kyndryl célébrait son deuxième anniversaire depuis son indépendance. Le 4 novembre 2021, cette entreprise de services informatiques a quitté IBM, le géant américain, tout en étant introduite en bourse à New York. Dans les années 1990, cette activité avait joué un rôle crucial dans la résolution d'une crise majeure chez IBM.
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Après trente ans, la séparation est synonyme de liberté pour Kyndryl. Avec plus de 4 400 clients dans 60 pays et plus de 90 000 employés, l'entreprise est rapidement devenue le leader mondial des services d'infrastructure informatique. Philippe Roncati, président de Kyndryl France, se réjouit de la crédibilité dont ils jouissent.
Malgré cela, les performances de l'entreprise ne cessent de décliner depuis trois ans. Le chiffre d'affaires, qui s'élevait à 19 milliards de dollars annuels en 2021, a diminué pour atteindre 17 milliards en 2023. Les pertes nettes au quatrième trimestre 2023 s'élèvent à 142 millions, comparé à 281 millions l'année précédente. Cette situation n'est pas surprenante pour Philippe Roncati. Alors qu'auparavant, l'entreprise ne payait pas pour les logiciels et le matériel IBM, elle a ensuite dû faire face à des dépenses considérables. Elle a ainsi hérité de contrats qui lui font perdre de l'argent, même si elle a réussi à renégocier plus d'un quart d'entre eux pour ajuster les prix.
Selon Bill Martorelli, un analyste chez Forrester, Kyndryl est en train de se débarrasser de ses comptes qui ne sont pas rentables, mais cela ne peut pas être fait rapidement. Philippe Roncati affirme que leur objectif est d'atteindre un équilibre durable d'ici 2025.
La stratégie de Kyndryl repose principalement sur la formation d'alliances tactiques. Au fil du temps, l'entreprise s'est éloignée des technologies IBM en se tournant vers d'autres fournisseurs. Bien qu'elle reste le principal client d'IBM, Kyndryl a établi des partenariats avec les grandes plateformes de cloud, telles que Microsoft, Google et Amazon Web Services, en intégrant leurs systèmes à ses propres services.
Dans un secteur extrêmement compétitif, l'entreprise a également établi des partenariats avec des entreprises telles que Nokia, Oracle, Dell et Thalès, qui est un leader mondial en matière de cybersécurité. Cela démontre son désir d'accélérer sa présence sur le marché de la protection des données, dans le but de se diversifier et de cibler un marché de plus en plus large.
Steven Dickens, un analyste chez Futurum Research, explique que Kyndryl était lié aux technologies d'IBM tout en rivalisant avec des entreprises qui ne l'étaient pas. Mais maintenant, l'entreprise a changé de stratégie en se concentrant sur des marchés clés grâce à des alliances. Cette approche semble porter ses fruits : après avoir été introduite en bourse à 24 dollars en 2021, l'action a chuté à 8 dollars en novembre 2022 avant de remonter à 19 dollars aujourd'hui.
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Le spin-off se concentre également sur l'innovation grâce à sa plateforme Kyndryl Bridge, qui est alimentée par l'intelligence artificielle. Cette plateforme agit comme un catalogue d'API, permettant aux sociétés externes de créer des outils pour leurs propres produits. L'objectif de Bridge est de faciliter l'intégration et d'automatiser les tâches des clients, en particulier pour les entreprises qui utilisent plusieurs services de cloud.
Philippe Roncati se montre très satisfait de cette réelle innovation. Celle-ci est particulièrement bienvenue dans un domaine extrêmement concurrentiel et fragmenté. Face à des entreprises telles qu'Atos (qui est en train de se scinder), Capgemini ou encore l'américain DXC, Kyndryl ne peut se permettre aucune erreur. En effet, toutes ces entreprises espèrent tirer profit de la tendance actuelle du cloud et de l'intelligence artificielle.
L'intelligence artificielle (IA) est une discipline qui vise à créer des machines capables d'imiter ou de reproduire les capacités intellectuelles humaines.
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