Difficultés Société Bien-être
L'entreprise One Biosciences a impliqué l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans son projet de recherche sur la maladie rénale. Cette collaboration a été annoncée par Isabelle de Foucaud le 09.11.2023 à 10h00. La durée de l'écoute de l'article est estimée à 4 minutes.
En exclusivité, un partenariat récemment conclu permettra à la société biotechnologique issue de l'Institut Curie d'utiliser les échantillons de patients et les données cliniques anonymisées provenant de quatre hôpitaux de l'AP-HP pour sa plateforme d'analyse en cellule unique. Cette technologie vise à identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et à développer des médicaments pour des maladies complexes à traiter.
One Biosciences, une entreprise spécialisée dans les sciences de la vie qui provient de l'Institut Curie, a établi un accord de collaboration avec l'AP-HP pour mener un projet de recherche visant à identifier des cibles thérapeutiques et des médicaments pour traiter une maladie rénale rare.
One Biosciences et l'AP-HP renforcent leur collaboration. La start-up, fondée en juillet 2020 par l'Institut Curie et Home Biosciences, une entreprise spécialisée dans les biotechnologies, était déjà connue du centre hospitalier universitaire qui regroupe 38 hôpitaux en Île-de-France et dans d'autres régions. L'institution dirigée par Nicolas Revel l'avait accueillie dans son incubateur BioLabs Hôtel-Dieu depuis février 2023 pour aider les entreprises innovantes à développer de nouveaux outils pour le système de soins. Une nouvelle étape de cette collaboration a été franchie.
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One Biosciences et l’AP-HP ont récemment conclu un partenariat afin de mener à bien une recherche sur une maladie rénale pour laquelle il n'existe actuellement aucune option thérapeutique satisfaisante. La transplantation reste souvent la seule solution, mais elle présente un risque élevé de récidive. Selon Hedi Ben Brahim, ancien PDG de Transgene et actuel directeur général de One Biosciences, une personne sur dix dans le monde souffre d'une maladie rénale chronique. Cependant, certaines de ces maladies sont difficiles à diagnostiquer et à comprendre. L'objectif crucial est donc d'identifier des biomarqueurs pour ces maladies rénales rares et de trouver des cibles thérapeutiques potentielles afin de répondre aux besoins importants des patients.
Dans le cadre de cette collaboration, la société biotechnologique pourra utiliser les échantillons de patients ainsi que les données cliniques anonymisées fournies par quatre hôpitaux de l'AP-HP (Tenon, Necker, Kremlin-Bicêtre et Henri-Mondor) pour sa plateforme d'analyse en cellule unique et de séquençage. Développée à partir des recherches du Dr Céline Vallot sur les mécanismes épigénétiques dans le cancer du sein, cette technologie associe des compétences cliniques et biologiques à l'intelligence artificielle. Elle permet de générer des données extrêmement précises à partir d'échantillons biologiques frais ou congelés de patients.
La santé dans l'ère du métavers et de l'intelligence artificielle est une révolution à prendre avec précaution.
Lorsque l'entreprise a été créée, le Dr Céline Vallot, chef de l'équipe Dynamique des altérations épigénétiques dans le cancer à l'Institut Curie, s'est réjoui de pouvoir désormais aborder des problèmes dont nous ne connaissions pas auparavant l'origine et les mécanismes, afin d'explorer de nouvelles solutions thérapeutiques pour des maladies difficiles à traiter.
En plus de découvrir les mécanismes de dysfonctionnement présents dans ces maladies complexes, One Biosciences vise également à développer ses propres médicaments. L'entreprise se concentre actuellement sur les cancers de l'ovaire et les maladies rénales. Selon Hedi Ben Brahim, les possibilités d'application de cette plateforme sont très vastes. Elle concerne en général toutes les maladies dont les causes sont encore inexpliquées et qui n'ont pas encore de traitement. La société biotechnologique, qui a réussi à lever 8 millions d'euros depuis sa création, travaille sur cinq programmes de médicaments en développement et en a quatre autres en cours de développement. La prochaine étape consistera à lever des fonds lors d'une série A prévue pour 2024. Selon le directeur général, l'objectif sera de transformer les données générées en médicaments prêts à être testés lors d'études cliniques.
Collaboration entre professionnels de la santé, scientifiques et entreprises novatrices.
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Il n'est pas surprenant que l'AP-HP ait été attiré par One Biosciences, une entreprise qui travaille déjà avec plusieurs établissements de santé réputés tels que Gustave Roussy, l'Hôpital Saint Joseph et le groupe de cliniques privées Hartmann. Selon Nicolas Castoldi, directeur exécutif de l'initiative @Hôtel-Dieu à l'AP-HP, One Biosciences est l'une de ces start-up prometteuses dont les projets innovants ne se limitent pas à une seule pathologie. Il souligne également l'importance pour eux de pouvoir collaborer avec des cliniciens et des patients pour développer les dernières générations de médicaments avant de les rendre disponibles.
Maladie du cancer.
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