Obstacles Société Bien-être
La société One Biosciences a collaboré avec l'AP-HP pour mener à bien son projet de recherche sur la maladie rénale. Cette collaboration a été annoncée le 9 novembre 2023 à 10h00.
En exclusivité, la biotech provenant de l'Institut Curie a récemment signé un partenariat qui lui permettra d'utiliser les échantillons de patients et les données cliniques anonymisées de quatre hôpitaux de l'AP-HP pour sa plateforme d'analyse en cellule unique. Son objectif est d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et de développer des médicaments pour des maladies complexes à traiter.
Une entreprise de biotechnologie appelée One Biosciences, qui est née de l'Institut Curie, a établi un partenariat avec l'AP-HP pour mener à bien un projet de recherche visant à identifier des cibles thérapeutiques et des médicaments pour une maladie rénale rare.
One Biosciences et l'AP-HP renforcent leur collaboration. La start-up, fondée en juillet 2020 par l'Institut Curie et Home Biosciences, une société spécialisée dans les biotechnologies, était déjà connue de l'AP-HP, qui regroupe 38 hôpitaux en Île-de-France et dans les régions. L'institution dirigée par Nicolas Revel avait accueilli One Biosciences dans son incubateur BioLabs Hôtel-Dieu en février 2023. Aujourd'hui, une nouvelle étape de cette collaboration a été franchie.
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One Biosciences et l'AP-HP ont récemment conclu un partenariat afin de mener à bien une recherche sur une maladie rénale pour laquelle il n'existe actuellement aucune option thérapeutique satisfaisante. Dans de nombreux cas, la transplantation est la seule alternative, mais elle comporte un risque élevé de récidive. Selon Hedi Ben Brahim, ancien PDG de Transgene et maintenant directeur général de One Biosciences, une personne sur dix dans le monde souffre d'une maladie rénale chronique. Cependant, certaines de ces maladies sont difficiles à diagnostiquer et à comprendre. L'enjeu crucial de cette recherche est d'identifier des biomarqueurs pour ces maladies rénales rares et de trouver des cibles thérapeutiques potentielles afin de répondre aux besoins importants des patients.
Service d'analyse de cellules individuelles
Dans le cadre de cette collaboration, la société biotechnologique sera autorisée à utiliser les échantillons de patients et les données cliniques anonymisées fournies par quatre hôpitaux de l'AP-HP (Tenon, Necker, Kremlin-Bicêtre et Henri-Mondor) pour sa plateforme d'analyse de cellules individuelles et de séquençage. Développée à partir des recherches du Dr Céline Vallot sur les mécanismes épigénétiques dans le cancer du sein, cette technologie associe des compétences cliniques et biologiques à l'intelligence artificielle. Elle produit des données extrêmement détaillées et précises à partir d'échantillons biologiques frais (prélevés récemment) ou congelés de patients.
La lecture est également essentielle à l'époque du métavers et de l'intelligence artificielle, mais il faut l'aborder avec prudence car cela peut entraîner une révolution dans le domaine de la santé.
Lors de la création de l'entreprise, le Dr Céline Vallot, responsable de l'équipe qui étudie les altérations épigénétiques dans le cancer à l'Institut Curie, s'est réjouie de pouvoir maintenant aborder des problèmes dont nous ne connaissions pas auparavant l'origine et les mécanismes, afin de trouver de nouvelles solutions thérapeutiques pour des maladies difficiles à traiter.
En plus de découvrir les mécanismes de dysfonctionnement présents dans ces maladies complexes, One Biosciences souhaite également développer ses propres médicaments. L'entreprise se concentre actuellement sur les cancers (ovaires) et les maladies rénales. "Cependant, les possibilités d'application de cette plateforme sont très vastes. En général, toutes les maladies dont les causes ne sont pas encore expliquées et qui n'ont pas de traitement", explique Hedi Ben Brahim. La société biotechnologique, qui a recueilli 8 millions d'euros depuis sa création, travaille sur cinq programmes de développement de médicaments et en a quatre "en gestation". La prochaine étape sera une levée de fonds de série A "en 2024". "L'objectif sera de transformer les données que nous générerons en médicaments prêts à être étudiés cliniquement", précise le directeur général.
Collaboration entre professionnels de la santé, scientifiques et entreprises novatrices.
Il n'est pas surprenant que l'AP-HP ait été séduite par One Biosciences, une entreprise qui collabore déjà avec plusieurs établissements de renom tels que Gustave Roussy, l'Hôpital Saint Joseph et le groupe de cliniques privées Hartmann. Selon Nicolas Castoldi, directeur exécutif de l'initiative @Hôtel-Dieu à l'AP-HP, One Biosciences fait partie de ces start-up prometteuses qui proposent des projets innovants qui ne se limitent pas à une seule pathologie. Il souligne l'importance cruciale, dans l'intérêt direct et immédiat de l'AP-HP, que les médicaments de dernière génération puissent être développés en collaboration avec les cliniciens et les patients avant d'être mis à leur disposition.
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